Uncategorized

Truffe 8 Lettres : Comment connaître la clientèle ?

Spread the love

Il était impossible qu’il y eût une foi réelle à l’Église, romaine dans cet homme, à moins qu’il ne fût absolument dépourvu d’intelligence. Ils l’influencèrent de deux manières très contradictoires : Chopin artiste y trouva l’inspiration pour ses œuvres les plus profondes et les plus poétiques ; le pauvre homme faillit y gagner une maladie nerveuse, il arriva à un abattement profond, presque au désespoir ! Après les confessions que je viens de faire, je puis avouer que, pendant une ou deux minutes et même encore un peu de temps après avoir compris ce que c’était, il me fallut un certain effort de volonté pour tenir ma lampe élevée au niveau de cette laide mascarade, à laquelle l’heure, le lieu et la clarté des torches donnaient une apparence vraiment surnaturelle. Tard, dans le XIXe siècle, il y avait encore des auberges et non des moindres ou, sans gêne ni protestation, on faisait chambre commune avec des compagnons de rencontre : le comte de Puymaigre rapporte que, à Nuits, il fut logé dans une pièce contenant deux lits : « Le second était occupé par deux jeunes époux mariés depuis peu et d’un physique fort agréable

Mon ami Hoockenbeck, commerçant réputé, – il a brillamment réussi dans ses affaires, – homme politique important – il est député, – protecteur des arts – il est de toutes les sociétés artistiques qu’invente et préside M. Octave Maus, – mon ami Hoockenbeck est bien le type de ces pauvres diables dont on dit qu’ils « n’existent pas ». Il m’a bien fallu aller à l’enterrement de Mme Hoockenbeck, la femme de mon ami Hoockenbeck. Moi, qui n’ai pas une âme pure, il m’a beaucoup fait pleurer. Et, comme il n’a pas toujours le choix, c’est de lui-même, le plus souvent, qu’il fait rire. Hoockenbeck n’a jamais eu une opinion, ni un goût, ni une habitude, ni même une manie capable de résister, plus de cinq minutes, à une autre qu’on lui ait, je ne dis pas opposée, truffes mais proposée. Il s’élève tous les jours, à Paris, cent et quelques passions à la Nucingen, qui se prouvent par des raretés que les reines n’osent pas se donner, et qu’on offre, et à genoux, à des filles qui, selon le mot d’Asie, aiment à flamber

Les Monts de Lure, également crayeux, continuent le Ventoux vers l’est jusqu’à la vallée de la Durance au-dessous de Sisteron. Avant son reboisement, qui consiste surtout en chênes truffiers faisant naître on ne sait comment, on ne sait pourquoi, la truffe odorante dans le sol qu’ils ombragent, le Ventoux était si nu, si rocheux et sans verdure qu’on l’avait comparé à une montagne de macadam. Pour nous servir d’un mot biblique, c’est du Ventoux que découle en partie l’illustre miel de Narbonne. Kitty aussi était sur la porte au moment où nous atteignions la voiture, et c’était encore une beauté fraîche, et épanouie mais il ne fallait pas l’entendre parler : son ton vulgaire, sa voix, son accent, formaient un contraste frappant avec les attraits et la vigoureuse délicatesse de sa personne. 4o Petites Alpes. – Les Petites Alpes, c’est-à-dire les monts qui vont des Grandes Alpes au Rhône, ont les beautés des régions calcaires ou crayeuses, des parois vives, des roches prodigieuses, des sources superbes, le contraste entre la-sécheresse du roc et la fraîcheur de la source. Il darde ses pics décharnés au nord-ouest de Gap et divise ses eaux entre le Drac, affluent de l’Isère, et le Buech, tributaire de la Durance : eaux rares d’ailleurs ; car le Dévoluy n’a plus d’arbres, et avec les arbres il a perdu les sources pérennes

Son seul avantage sur eux, c’est qu’il est tout cela, plus ingénument… Il se remit tout à fait, pour les recevoir, et, tandis qu’il recommençait de pleurer sur leurs joues, je m’esquivai. Il fallut lui tamponner les tempes, le frictionner, le faire boire, enfin, le coucher sur un divan et lui tenir les mains jusqu’à ce qu’il se fût, comme un petit enfant, apaisé. Banale, jusqu’à en être exceptionnelle. Puis, tout à coup, je le vis se précipiter sur le tapis, à plat ventre, et partir à se claquer les fesses, comme s’il eût voulu se corriger de sa douleur, ou se punir de n’en être pas assez abîmé… Si je vous dis tout ce bien d’elle, notre Sendric, ce n’est pas pour vous peiner, croyez-moi ; si je savais vous mortifier, je me tairais sur l’heure. Au demeurant, je l’aime bien. Je l’aimais bien aussi. Il dit : « J’ai appris par Liszt que George Sand n’était pas musicienne (nicht musikalisch), mais qu’elle avait du goût et du jugement. Nous devons encore à diverses reprises et en diverses occasions revenir à la correspondance entre George Sand et Gilland. Une lettre de Mme de Tourbet, que nous ouvrons ce matin, nous apprend que, pendant que la propriétaire nous vendait sa maison, elle était vendue par Girardin et Baroche à une autre personne

En 1870, nous avions déjà replanté dans nos Alpes bien près de 100 000 hectares. Si vous aviez des doutes sur la finance de cette entreprise, je puis vous prouver que nous comptons deux mille cinq cents souscripteurs à ce monument littéraire, iconographique, statistique et religieux, dont l’importance a été généralement appréciée, nos souscripteurs appartiennent à toutes les nations de l’Europe, nous n’en avons que douze cents en France. Il m’a répondu : – Yeu souis trei-contente de cette dispeusitionne physicale… Heine terminait cette première Lettre en déclarant que personnellement il ne partageait point toutes les idées de George Sand, mais qu’il serait malséant de l’affirmer à un moment où tous les ennemis s’étaient ligués contre elle. Vers deux heures et demie, Esther avait fini de s’habiller comme quand elle attendait Lucien, elle était délicieuse ; en la voyant ainsi, Prudence lui dit, en regardant à la fenêtre : « Voilà monsieur